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Pied droit

Les deux pieds travaillés à part sont perdus. On peut déduire la position des pieds de l’emplacement et de la forme des surfaces de marbre où ils venaient s’appliquer. Le droit, dont il reste le talon nu, légèrement soulevé, se posait sur la base.

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Pied gauche

Les deux pieds travaillés à part sont perdus. On peut déduire la position des pieds de l’emplacement et de la forme des surfaces de marbre où ils venaient s’appliquer. Le gauche était encore porté en l'air : la Victoire ne marche pas, elle termine son vol, effleurant à peine la surface de la base.

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Chiton

La Victoire porte une tunique en tissu fin, un chitôn, ceinturée sous les seins et descendant jusqu’aux pieds.
Regardez le traitement virtuose de ce vêtement fluide, dévoilant plutôt qu’il ne couvre les chairs : sur le ventre et la cuisse gauche, l’étoffe tendue est parcourue de nervures ondulantes à fleur de peau ; devant la jambe gauche, où elle tombe librement, des incisions en surface traduisent l’effet crêpelé du tissu léger.

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Himation

Le manteau, ou himation, qui était maintenu enroulé en bourrelet à la taille, est en train de se dénouer du côté gauche. Une volumineuse coulée de plis descend de la hanche droite jusqu’entre les jambes, où l’étoffe, creusée de plis profonds, s’accumule et retombe à l’avant jusqu’à traîner par terre.

Le traitement de la draperie du manteau en plis épais et profondément creusés est en complète opposition avec celui de la tunique qu'elle cache en partie. À l’arrière, l’autre pan de l’étoffe, beaucoup plus court, s’envole derrière la cuisse gauche. 

La disposition extrêmement recherchée de cette seconde draperie devient évidente si l’on met en valeur de deux tons différents l’endroit et l’envers du vêtement en suivant les replis de l’étoffe.

 

 

 

 

 

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Epaule et sein droits

Le soulèvement de l'épaule et du sein droits et le pli d'étoffe partant de la pointe du sein confirment le balancement du buste. Ce balancement résulte très naturellement de la position des bras – le droit levé et le gauche sans doute abaissé – sans qu’il y ait pour autant torsion du corps : les deux épaules, comme les deux hanches, se situent dans le même plan, bien de face.

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Ceinture

La tunique a été remontée par une ceinture - qu’on ne voit pas - pour être raccourcie. Le rabat ainsi formé, descendant jusqu’aux hanches, est serré par une seconde ceinture, celle que l’on aperçoit sous les seins. 

Elle a été en grande partie restaurée en plâtre.

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Bretelles ?

Le sein droit est recouvert en partie d'une étoffe presque transparente, tenue par une fine bretelle dont les restes sont encore visibles au sommet de l’épaule droite ; une bretelle semblable, mais moins tendue, devait retenir le tissu sur l’épaule gauche.

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Aile gauche

C'est sous l'angle de trois quarts, que l'on peut apprécier l’aile gauche dans toute son ampleur. Le tourbillon des plumes près du corps, puis les longues rémiges lancées vers l’arrière participent à l’effet dynamique de la représentation. En même temps, on admire la hardiesse de la position de cette aile, un peu inclinée au-dessus de l’horizontale.
L’ampleur de l’aile gauche et sa position contribuent puissamment à la dynamique de la composition.

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Aile droite

L'aile droite sur la statue est entièrement en plâtre. 

Mais on peut établir grâce à des fragments originaux de l’aile droite,

qu'au lieu d’être symétrique de l’aile gauche, l'aile droite se dressait plus haut, légèrement en oblique vers l’extérieur. 

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Pan d'étoffe arrière

L'extrémité du manteau s'envole derrière la cuisse gauche. L’idée de ce pan de draperie entièrement projeté hors de la masse du corps est aussi étonnante que sa réalisation. Cette façon de rendre tangible l’effet du
vent, qui seul permet encore au manteau de tenir sur le corps, est très spectaculaire, et très audacieux le choix de fixer dans le marbre cet instantané, ce moment fugitif où la draperie est en train de tomber.

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